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La reprise sous la chaleur, en attendant que la cabane se refroidissent, rien de mieux que de regarder les quelques astres que nous permet le halo de Los Angeles la nuit. Premiers essais du MTO sur Jupiter. Le pieds étant sous-dimensionné, les conditions d’observation sont plutôt correctes, mais pour la photo, c’est une autre histoire. Après quelques jonglages, on arrive quand même à résoudre les Galiléens :

Les vibrations sur sol étant ce qu’elles sont (l’autoroute 210 - 12 voies – se trouve à 200 mètres !) ce premier shoot est prometteur…

Nous partîmes de Los Angeles, direction Tusayan en Arizona.

Lorsque l’on prépare un plan photo; la tendance est de repousser toutes limites…Nous étions ainsi équipés de deux boitiers Nikon, un 18-55mm, un 55-200, un 78-200 et un MTO 1000mm. Voilà de quoi shooter le Far West !

480 miles plus tard, nous arrivions à Tusayan, réunion au Sommet du Grand Canyon de la Marx’Do Familly presque au complet…

Le colosse nous attendait sagement sous la brume puis se dévoila à nous, majestueux :

Un petit pano de la rive Sud.

Etant hébergés à Cameron, Monument Valley était à deux heures. Nous avons trouvé de drôle de traces sur notre chemin…

Ces traces dateraient du Jurassique inférieur.

Une heure et demi plus tard,

Monument Valley se dressait devant nos yeux. C’est bien plus impressionnant que dans tous les films…

Le lendemain, petite visite (guidée) d’Antelope Canyon avant de rejoindre Zion Canyon en Utah.

Regret : Le nombre de touristes au mètre carré est insupportable !

Petite tour par Vegas, puis Death Valley, avant de rentrer en Californie.

Zabriskie Point, lieu d’observation de la Death Valley, qui inspira le titre du film de Michelangelo Antonioni sorti en 1970.

Les chutes d’eau majestueuses des Yosémites. Sans conteste,  un des plus beaux parcs des Etats-Unis…C’est peu dire !

Arrivée à San Francisco, deux jours le temps de passer à Amoeba Music et à l’Anarchist Collective Bookstore, histoire de faire le plein en galettes et en Chomsky. Détour par Valencia, où je suis tombé sur une adaptation Comics de Fahrenheit 451. J’ai appris au passage que le LA Times avait déjà publié en 1975 une adaptation des Chroniques martiennes. Il s’agit maintenant de trouvé l’édition de l’époque…

Le lendemain, passage obligé sur le Golden, pour rejoindre Saint Rafael qui ne présente en soit que peu d’intérêt. Par contre le hasard nous à mené au Marin County Civic Center :

Ce lieu à servi comme décor dans le film Gattaca déjà utilisé dans THX 1138. Culte !

Retour sur LA par la mythique California Road 1. Coucher de Soleil sur le Pacifique accompagné des jets de baleines bleues… C’est pas tous les jours !

Retour à Pasadena, où il est quand même possible de voir les astres…Décidément, ce MTO en a dans le ventre !

Bilans de ce 3000 Miles, les USA c’est Grand !

L’AMA-2009 oblige, l’UNESCO et les organisateurs de cet évênement proposent à la vente un petit instrument d’observation astronomique à monter soi-même : le galileoscope.

D’après le billet de V. Becker il semble que ce petit intrument réponde parfaitement aux attentes : un instrument pédagogique peu onéreux et néanmoins de qualité correcte.

Pour plus d’info : le site officiel

2009, tout le monde le sait, c’est l’année mondiale de l’astronomie (ainsi que celle des 200 ans de la naissance de Charles Darwin). Les démons de PC-BSD en ont profité pour sortir une nouvelle édition de leur OS : Galileo Edition.

Profitez-en donc pour tester ce système, plus de 18000 packets logiciels vous attendent dont un certain nombre en astronomie.

A la suite d’une requête sur webastro, voici une reconstitution de l’apparance de Mars depuis la France au alentour de 4h30 du matin.

Xephem est un logiciel génial. Pour ceux qui ne connaissent pas, rendez-vous vite sur le site officiel. Très pratique pour préparer une soirée d’observation astronomique ou pour effectuer son débriefing bien au chaud autour d’un café après quatre heures passées à 5°C. Pour ceux qui ont un Mac et qui sont allergiques au terminal, je propose (sans garantie ni support!) un bundle (lien vers un application depuis un simple double-clic). Il suffit donc de télécharger l’images (*.dmg) ici, puis de copier le répertoire dans /Applications et enfin de lancer l’application par un double-clic sur xephem-3.7.4. Pas de compilation, pas terminal! Si j’ai le temps, je proposerais un équivalant pour Linux.

Bundle du logiciel xephem pour OS X.

Merci à Elwood C. Downey pour son autorisation.

Samedi soir, 1er aout, Le Pouliguen (44). Le temps est lamentable, mais je suis confiant car la météo marine indique des éclaircies dans la nuit. Il est 21h, le ciel est sombre, mais c’est à cause des nuages, toujours là…Aille aille, je me suis trimballer l’intes m603 (télescope de type Maksutov, 150mm F/d 10)  pour rien me dis-je. Je patiente encore sur le port autour d’un demi, c’est le week-end après tout.

Une demi-heure plus tard, je sors la bestiole dans la rue avec mon père (elle était déjà sur le balcon histoire de prendre la température). La Lune commence a percer à travers ces satanés nuages, je commence à me lécher les babines. On s’installe dans le seul endroit sans lampadaire, un vieux parking. Pas de bol, j’ai des arbres dans le viseur polaire, je me dis bon, de toute façon, j’ai à peine plus d’une heure d’observation, je laisse tomber l’affinage de la mise en station. La Lune est là, elle nous attend, plus de nuages (merci la capitainerie !), il est 22H40.

Je place mon nouvel oculaire (un hypérion 13mm) sur l’intes que je n’ai encore jamais vraiment utilisé. Wouarf !!!! Superbe, j’ai assez de champs pour voir la Lune en entier, mais quel piqué ! quelle Lumière, je suis ravi de mon achat (le mak + l’hypérion). Ca me change du bon vieux 114/900. Je ne m’en lasse pas. Mon père me montre un astre bien trop brillant pour être une étoile (j’ai pas regardé les éphems), zou, on pointe dessus (finalement la MES n’est pas si mauvaise) deuxième wouarf! Jupiter, ses couleurs et ses satellites galiléens, les quatre sont là. Superbe !

Un coup d’oeil à la Lune, elle se retire déjà derrière une masse sombre, ça y est, la boutique ferme. Je reste donc sur Jupiter encore quelques minutes; il est 23h30 ce fut court, mais ce fut bon !

Histoire d’illustrer ces observations voici une simulation issue du logiciel xephem à l’échelle (rayon apparent dans l’oculaire) :

Jupiter et ses satellites Galiléens : I Io, II Europe, III Ganymède et IV Calisto.

bon ciel !

Faire de l’astrophotographie sans lunette ni télescope, c’est possible. Voici une photo prise avec un APN Nikon D50 et un zoom Nikkor 50-200mm. La photo a été prise dans la Sierra des Gredos, en Espagne le 8 août 2008 à 23h15.

Focale à 200mm, ouverture à 5.6 pour un temps de pose à 1/1000.

Rares seront les articles faisant la promotion d’un produit payant; mais pour les détenteurs d’Iphone ou d’Ipod Touch, il existe une petite application absolument géniale : Starmap.

Petit planétarium de poche, en lui indiquant la localisation, il affiche alors le ciel qui se trouve au dessus de notre tête. Très pratique en vacances pour les séances d’observations.

IRIS est un logiciel de traitement d’image astronomique très utilisé dans le monde de  l’astrophotographie. Petit problème, il n’est disponible que sous Windows. Pour les Macusers et les linuxiens, il existe cependant une solution gratuite et très simple: (Dar)-Wine.

1. Pré-requis

• Un ordinateur à processeur type x86
• Votre OS préféré : Linux, *BSD, OS X (pour OS X il faudra installer X11 disponible sur le DVD d’installation ou sur le site Apple).

2. Installation

• Pour linux (ou *BSD), il faut alors télécharger Wine.
• Pour OSX, il existe un portage nommé Darwine

Une fois (Dar)-Wine installé, télécharger IRIS.

Lancer alors l’executable (iris.exe) depuis (Dar)-Wine et hop! On peut maintenant bosser nos images gratuitement et sans Windows!

La preuve en image :